« Les agriculteurs ont besoin de lois qui les autorisent à utiliser des outils flexibles et à prendre eux-mêmes les décisions dans la gestion du risque mycotoxines », a revendiqué jeudi le Copa-Cogeca (syndicats et coopératives européens). Il s'exprimait à la suite de son engagement de prendre ce problème sanitaire à bras le corps, lors du forum européen sur les mycotoxines des céréales qui s'est déroulé au début de la semaine.
« Les agriculteurs se sont engagés à utiliser les meilleures techniques possibles pour réduire la présence de mycotoxines dans les aliments pour le bétail. Pour cela, il est essentiel de promouvoir de nouvelles variétés et un panel large d'outils de protection des cultures », a ajouté le Copa-Cogeca.
L'organisation des syndicats et des coopératives européens explique qu'« une stratégie doit être développée tout le long de la chaîne alimentaire, car l'agriculteur ne peut porter à lui seul tout le poids des responsabilités. Il y aura toujours le facteur climatique sur lequel il ne pourra pas avoir d'influence ».
Par souci d'efficacité, le Copa-Cogeca a signalé qu'il ne souhaitait pas une « analyse systématique de tous les lots, mais une analyse ciblée des lots à risques ».