Le comité opérationnel (Comop) chargé de mettre en place le dispositif de certification environnementale des exploitations, prévu par le Grenelle de l'environnement, a remis son rapport au ministre de l'Agriculture, le 15 juin. Dans un communiqué diffusé le 17 juin, FNE (France Nature Environnement) se félicite de l’aboutissement de ces travaux, auxquels elle a contribué.
L'ONG estime qu'«en reconnaissant les exploitations les plus favorables à l’environnement, la certification HVE donne des objectifs positifs» à l’agriculture. Même si le dispositif adopté comporte encore de nombreuses insuffisances ou incertitudes, notamment sur la question de l’irrigation, FNE se félicite de la prise en compte des indicateurs qu’elle avait proposés pour définir l’agriculture de haute valeur environnementale (HVE): le taux d’infrastructures agroécologiques (haies, zones humides, espaces enherbés…) qui traduit la place laissée à la nature, et le taux de dépendance aux intrants (pesticides, engrais, carburants, etc.)».
L'association cite des exemples: les exploitations agricoles HVE laisseront «au moins 10% de leur surface aux milieux semi-naturels et injectent moins de 30% d’intrants dans leur chiffre d’affaires».
Jean-Claude Bévillard de FNE (France Nature Environnement) se réjouit de «ce pas en avant, mais attend que le successeur de Michel Barnier confirme cette orientation sans céder aux lobbys particuliers».
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