Forts de leurs quelque 3.500 adhérents représentant plus de 500.000 ha, les responsables des Ceta de France, qui se sont réunis le 2 juin 2015 dans l'Indre, rêvent d'union et de partage.
Ils ont confié à une élève ingénieure le soin d'enquêter auprès des responsables locaux sur leurs besoins et leurs attentes. Il s'agira aussi d'inventorier les tâches réalisées par chacun des groupes qui pourraient être mises en commun et de définir les règles d'échange. L'indépendance du conseil basée sur la rigueur des expérimentations et les multiples échanges entre agriculteurs demeure l'esprit de ces groupements.
Deux nouvelles réunions cet automne
A terme, certains moyens, comme la formation des ingénieurs, pourraient être mutualisés et la communication entre les divers acteurs (adhérents, ingénieurs) facilitée au travers d'un site internet partagé. Il reste à définir le contenu : réglementation, base de données de matériel, prix des produits phytosanitaires, forum de discussion, etc. Se posent également les questions de mise à jour et de maintenance du site ce qui pourrait conduire à une embauche.
Plusieurs responsables plaident pour une multiplication des visites de terrain entre les différents Ceta afin notamment d'attirer et de motiver de nouveaux adhérents. La communication avec les médias et la reconnaissance par les pouvoirs publics pourrait se faire via une structure nationale qui reste à créer.
Deux nouvelles réunions sont prévues en automne afin de décortiquer les résultats de l'enquête et d'en tirer les conclusions.