Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et Stephen Harper, Premier ministre canadien, se réuniront le 25 septembre 2014 à Ottawa (capitale fédérale du Canada) pour « célébrer la conclusion historique » des négociations entourant l'accord de libre-échange UE-Canada.
Les modalités de l'Accord économique et commercial global (AECG), ou CETA (pour Canada-EU Trade Agreement), négocié depuis quatre ans, et dont l'annonce officielle a été faite le 8 septembre, doivent être présentées lors du Sommet UE-Canada des 25 et 26 septembre.
Seules les grandes lignes de ce texte de plus de 1.500 pages sont connues. « Il s'agit de l'accord commercial le plus ambitieux et dont la portée est la plus vaste de l'histoire du Canada. Cet accord redéfinira notre relation commerciale avec le plus grand marché du monde et créera des milliers d'emplois pour les Canadiens », a estimé le Premier ministre canadien. Pour être définitivement ratifié, l'accord devra être avalisé par les Parlements canadien et européen.
La Confédération paysanne, opposée à ces accords de libre-échange, appelle les « gouvernants à prendre enfin la mesure du danger qui s'annonce ». Selon le syndicat, le CETA ne serait qu'un « avant-goût amer » du traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE qui va « sacrifier l'agriculture paysanne au profit de l'agriculture capitalistique, industrielle et financiarisée », affirme le syndicat dans un communiqué du 23 septembre.
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mercredi 24 septembre 2014 - 09h27
Comme d'hab, les technocrates europeéens sont contents d'eux. Ils se sont fait avoir, le seul problème c'est que c'est nous qui allons y perdre. Les canadiens sont contents; et nouis?