«Je reste convaincu qu’il faut rester vigilant et que les Haras nationaux ont un rôle actif à jouer» a rappelé François Roche-Bruyn, directeur général, lors du dernier comité de pilotage de l’artérite virale équine (AVE), selon un communiqué publié jeudi.
«La période de monte peut favoriser la résurgence de l’artérite virale équine, qui peut se transmettre par les voies respiratoire et vénérienne», rappellent les Haras nationaux.
La réglementation pour le dépistage de l'AVE a évolué. En insémination artificielle, le dépistage des étalons devient systématique. Pour la reproduction naturelle, 24 associations de race imposent, dès 2008, ce dépistage. «Environ 4.500 étalons devraient être dépistés sur 7.000 exploités, alors que seulement 400 l’étaient jusqu’à présent», estiment les Haras.
«Aucun symptôme de la maladie n’ayant été constaté depuis septembre 2007, les souches qui circulent actuellement ne paraissent donc pas pathogènes», indiquent-ils également.
La mission de veille épidémiologique est confiée au RESPE (réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine), qui devient une association indépendante composée de représentants des vétérinaires et des socioprofessionnels, doit voir ses moyens d’action renforcés, expliquent par ailleurs les Hars nationaux.
Une assemblée générale constitutive se tiendra au début d'avril, et précisera les modalités de fonctionnement. Dans l’attente de la mise en place opérationnelle du RESPE, les Haras nationaux «restent missionnés pour assurer la veille et l’activation du comité de suivi sanitaire».