«Alors que la saison de monte bat son plein, la présence du virus de l’artérite virale (AVE) a été mise en évidence par une analyse», sur un étalon dans l'Eure. «Prélevé le 14 mai, l’animal présentait depuis la veille les symptômes suivants: température et jetage sérieux», a alerté la Fédération nationale du cheval (FNC), mercredi dans un communiqué.
«Un génotypage de la souche est en cours pour savoir si elle est identique à celle de l’épisode d’AVE qui avait sévi en Normandie en 2007 et qui s’est avéré particulièrement contagieux, entraînant la perte de nombreux poulains», poursuit-elle.
«En parallèle, une enquête épidémiologique de terrain se met en place pour tenter d’identifier l’origine de la contamination et vérifier s’il existe un risque de dissémination du virus hors de ce foyer.»
Ce premier foyer révélé en 2008 grâce à l’efficacité du RESPE (Réseau d'épidémiosurveillance des pathologies équines), «doit inciter éleveurs, marchands, centres équestres, entraîneurs, et tous les acteurs de la filière, à la plus grande vigilance pour éviter une nouvelle épidémie», souligne la FNC.
«Des gestes simples peuvent permettre de limiter les risques de contamination: limiter au maximum les visites dans les élevages et vérifier que les personnes qui interviennent sur les chevaux (vétérinaires, identificateurs, maréchaux…) utilisent du matériel et des vêtements stériles», préconise-t-elle.
La FNC «demande aux professionnels de lui faire part de l’évolution de l’état sanitaire de leur cheptel et d’alerter leur vétérinaire au moindre doute».