Février s’achève par des températures bien plus douces, après la vague de froid de la mi-février sur l’ensemble du territoire, retrace le ministère de l'Agriculture dans sa note parue mercredi.
La température moyenne de la France métropolitaine est de cinq degrés durant le mois de février, et se situe un peu moins de un degré en dessous de la normale saisonnière. Excepté l’extrême Sud-Est et la Corse, c’est dans la moitié sud du territoire que les écarts négatifs aux températures normales ont été les plus importants.
Les précipitations de février sont excédentaires par rapport à la normale dans toute la métropole, sauf dans le Sud-Ouest. La majorité des pluies s’est déversée durant la deuxième quinzaine de février. Les excédents se situent sur les territoires de la côte méditerranéenne et le couloir rhodanien, avec un niveau plus important aux alentours de Montpellier. En toute fin de mois, une violente tempête a occasionné des dégâts très importants sur les côtes de la Charente-Maritime et de la Vendée.
Depuis septembre 2009, les précipitations cumulées sont inférieures à la normale sur la majeure partie du territoire, avec une tendance à l’agrandissement des zones concernées par rapport au mois précédent. Les secteurs excédentaires se concentrent sur les Bouches-du-Rhône et, dans une moindre mesure, sur toute la façade occidentale du pays, y compris les côtes de la Manche.
Le niveau des réserves utiles des sols en eau est en légère baisse, mais se situe encore au-dessus du niveau normal sur la plus grande partie du territoire, et notamment dans l’extrême Sud-Est. Cet écart accuse un léger déficit sur la Bretagne et les régions situées entre le Val d’Oise et la Haute-Marne. La situation est plus critique sur une zone comprise entre le Puy-de-Dôme et la plaine du Roussillon.