L’excédent des échanges agroalimentaires français s’est amélioré de plus de 1 milliard d’euros, soit 13 % par rapport à 2005, atteignant près de 8,8 milliards d’euros en 2006, selon les chiffres publiés mercredi par le Service statistiques (Scees) du ministère de l’Agriculture. Cette progression fait suite à plusieurs années de baisse, depuis 2004.
Globalement, pour 2006, les exportations se sont établies à 42,9 milliards d’euros, en hausse de 6 % sur 2005 et les importations, à 34,2 milliards, ont progressé de 4%.
Le dynamisme des échanges agroalimentaires a concerné en premier lieu les produits transformés, et plus particulièrement avec les pays tiers (hors Union européenne). Pour les produits transformés, la viande de volailles et le tabac sont les seuls secteurs dont les ventes à l’exportation ont diminué en 2006, note le Scees.
Les exportations de vins et champagnes (6,2 milliards d’euros en 2006) ont progressé de 566 millions et celles des alcools et eaux de vie (2,6 milliards) ont augmenté de 350 millions.
A près de 3,8 milliards d’euros, les exportations de céréales ont diminué d’un peu mois de 2% en 2006. Le maïs et l’orge ont cédé respectivement 13% et 19%. A l’inverse, la hausse des prix à l’exportation a accentué la progression de la valeur de nos ventes de blé tendre (+13% en valeur, +5% en quantité).
Les exportations de colza ont progressé de plus de 40% en valeur, soit 310 000 tonnes de plus qu’en 2005. Celles de pommes de terre ont augmenté de près de 50%.
«La réduction des disponibilités intérieures entraîne une augmentation de 13% de nos achats de viande bovine fraîche» en 2006, remarque également le Scees. Pour la viande bovine, le déficit entre les exportations et les importations est passé de 232 millions d’euros en 2005 à 262 millions en 2006.