L’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 790 millions d’euros en mai 2011, en hausse de 466 millions d’euros par rapport à mai 2010. La hausse des exportations de céréales favorisée par des cours mondiaux élevés, l'arrêt des exportations russes et la limitation de celles de l'Ukraine est une des causes principales de cette amélioration.
La progression des échanges est plus vive à l’exportation qu’à l’importation, surtout avec les pays tiers.
Hors Union européenne, l’excédent atteint 361 millions d’euros, en hausse de 264 millions par rapport à mai 2010, grâce à des exportations toujours très dynamiques.
Celles-ci bondissent encore en blé (+138 %) et retrouvent leur dynamisme en boissons alcoolisées (+33 % par rapport à mai 2010 après +13 % en avril).
A un moindre niveau, elles progressent en produits animaux (animaux vivants, viandes et produits laitiers) : +46 % par rapport à mai 2010 après +30 %.
Les importations progressent, tirées notamment par les fruits (+14 %), les préparations à base de fruits et légumes (+27 %), et les huiles (+94 %). A l’inverse, les tourteaux reculent (-16 %).
Sur l’Union européenne, l’excédent atteint 429 millions d’euros, en hausse de 202 millions d’euros.
La hausse des exportations est tirée par le dynamisme des ventes de céréales (blé, maïs, orge), de boissons et de produits laitiers.
La hausse des importations est due à tous les produits des IAA, ainsi qu’au tabac (+43 %) au plus haut depuis janvier 2007. Globalement, l’excédent s’améliore le plus avec l’Italie, tandis que le déficit s’allège avec l’Espagne.
L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 4.562 millions d’euros, en hausse de 2.038 millions (+81 %) par rapport aux cinq premiers mois de 2010, grâce principalement à l’excédent en céréales et oléoprotéagineux (+62 %) qui devient le premier poste excédentaire devant celui des boissons (+18 %).
D’un moindre niveau, l’excédent des produits laitiers progresse de 13 %. Parallèlement, les secteurs déficitaires pris dans leur ensemble aggravent peu leur déficit (+3 %).
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mercredi 13 juillet 2011 - 09h03
C'est bien mais dans l'opinion personne ne le sait car les médias ne le disent pas et préfèrent passer leur temps à casser du sucre sur les agriculteurs (quitte à faire de la désinformation) et particulièrement les céréaliers. N'empêche qu'à force, s'ils réduisent leur production ou disparaissent (verdissement, faillites, non renouvellement des générations) ce sera une catastrophe majeure que personne ne semble entrevoir.