Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a concédé que les pays membres avaient « d'énormes problèmes » à se mettre d'accord sur la libéralisation du commerce pour les pays les moins avancés (PMA), dans un entretien publié mardi.
« Nous avons d'énormes problèmes pour accoucher rien que de ce petit bébé », a déclaré M. Lamy au quotidien allemand Handelsblatt.
Les pays membres de l'OMC se sont mis d'accord à la fin de mai pour tenter de trouver d'ici à décembre un accord de libéralisation du commerce pour les PMA dans le cadre des négociations de Doha, engagées depuis près de dix ans et qui patinent sévèrement.
« Nous essayons d'isoler un morceau des négociations pour au moins aider les plus pauvres », a expliqué M. Lamy. Mais même ce « petit morceau » coince, a-t-il reconnu.
Il s'agit dans ces négociations d'offrir aux PMA l'accès aux marchés mondiaux, en supprimant à leur égard droits de douane et quotas. « Mais les Etats-Unis ne veulent pas accepter cela », a déploré M. Lamy.
Le cycle de Doha, dans son ensemble, « est bloqué, mais il n'est pas mort », a affirmé le directeur de l'OMC.
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mercredi 13 juillet 2011 - 09h13
Le problème avec l'OMC c'est que les agriculteurs se font toujours avoir. Ce sont ceux qu'on sacrifie pour le reste; l'Europe fait les concessions avant les négociations et se trouve donc désarmée pendant, parce qu'on lui en demande encore plus en oubliant ce qui a déja été donné (logique). Enfin , en ce qui concerne l'agriculture, à moins d'accepter une faillite généralisée du secteur, et particulièrement de l'élevage, il n'y a plus rien à céder.