« Le président de la République m'a interrogé ce matin en conseil des ministres sur la situation des cours agricoles filière par filière. Il voulait savoir où on en était sur le lait, les céréales, les fruits et légumes, la viande bovine, etc. », a expliqué Bruno Le Maire, mercredi, lors d'une conférence de presse.
« Donc nous avons terminé le conseil des ministres par une présentation de la situation des différents cours agricoles à l'euro près. C'est dire à quel point le président de la République suit personnellement et attentivement la situation de l'agriculture en France », a-t-il souligné.
Interrogé plus spécifiquement sur la situation des producteurs de grandes cultures, « attendons de voir quelle est la situation des cours d'ici à la fin de l'année », a répondu le ministre de l'Agriculture aux journalistes.
« Sur la base des cours qui auront été réalisés dans l'année 2010, nous prendrons les décisions nécessaires. Cela veut dire qu'on prend les décisions en connaissance de cause, pas dans la précipitation, en ayant vu ce que donnait l'année en termes de cours pour les grandes cultures », a-t-il souligné.
« On va tenir compte de ce qu'auront été les cours dans toutes les filières des grandes cultures sur l'année 2010. La situation est très contrastée, l'orge n'est pas le blé, le blé n'est pas le colza, donc il faut regarder cela de très près », a précisé Bruno Le Maire.
Revenant sur la discussion au conseil des ministres, il indiqué : « On a eu un long échange sur la nécessité de défendre la filière de la viande française et de ne pas ouvrir nos frontières de manière déraisonnable à la concurrence étrangère. »
« Nous avons rappelé la position française qui refuse l'ouverture de négociations avec le Mercosur en estimant que cela remet en jeu les intérêts français, notamment dans la filière bovine », a ajouté le ministre de l'Agriculture.
« Le Premier ministre a rappelé comment il avait défendu la veille la position française auprès des autorités européennes. Tout cela témoigne d'un engagement très fort du président de la République, du Premier ministre, de tout le gouvernement au service de l'agriculture française », a-t-il estimé.
PAS BESOIN DE MINISTRE
jeudi 08 juillet 2010 - 22h23
PAS BESOIN DE MINISTRE POUR S OCCUPER DE L AGRICULTURE...PAS BESOIN D ADMINISTRATIFS DE FONCTIONNAIRES ET DE PAPERASSIERS...IL FAUT DES PRIX ET PAS DU BLABLA...PAS DE PIEGES A CONS...