Les ventes de vins en vrac à la fin de décembre 2010 confirment, à quelques exceptions près, une tendance à l’amélioration, a indiqué jeudi 20 janvier FranceAgriMer, au lendemain de son conseil spécialisé des vins. A cinq mois de campagne, de manière générale les ventes de vins en volume étaient plus dynamiques, et à meilleur prix également que la campagne précédente à la même époque.
Pour les vins sans indication géographique (IG), le mois de décembre a été marqué par une activité importante. Pourtant, le cumul de l’activité est en retrait de 14 % pour les vins rouges et rosés, et de 18 % pour les vins blancs depuis le début de la campagne. Globalement, le prix moyen est en hausse de 21 % à 4,33 euros °/hl pour les rouges et les rosés. Pour les blancs, il est en hausse de 12 % à 4,15 euros le °/hl.
Les vins sans IG avec cépage sont dans la même tendance, même si les volumes vendus sont modestes par rapport à l’ensemble des vins sans IG. Mais l'augmentation est nette par rapport à la dernière campagne. En cinq mois, 70 % des volumes de la campagne 2009/2010 ont été commercialisés.
Les ventes de vins de France à indication géographique protégée (IGP) ont connu une forte activité en décembre, avec 2 millions d’hectolitres commercialisés. A cinq mois de campagne, 3,3 millions d’hectolitres ont été vendus (+13 % par rapport à la dernière campagne). En raison des faibles disponibilités, les prix grimpent, pour les vins IGP rouges (+24 % à 63,81 euros/hl) comme pour les rosés (+11 % à 61,76 euros/hl). Le prix moyen des blancs est relativement ferme à un niveau proche de 2009/2010 (+2 % à 86,91euros/hl).
Mais l'essentiel de l’activité est lié aux vins IGP avec mention de cépages, qui sont des vins de pays d’Oc à 94 %. 2,3 millions d’hectolitres de ces vins ont été vendus à la fin de 2010 (+31 % par rapport à la fin de 2009). Les prix moyens de ces vins sont en forte progression en rouges et rosés (+18 % à 65,78 euros/hl ). Pour les blancs, ils sont restés comparables, à 89,80 euros/hl en moyenne.
Les volumes vendus de vins IGP sans mention de cépage baissent de 14 % (à 0,9 million d’hectolitres), alors que le prix moyen monte de 14 % par rapport à celui de la fin de décembre 2009.
Le marché des vins AOP/AOC se mettait en place progressivement à la fin d'octobre, avec une augmentation globales des transactions en volume, sauf exceptions. Les prix étaient alors globalement supérieurs ou comparables à ceux de la précédente campagne, exception faite pour les rosés, le muscadet et les blancs du bordelais.