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Consommation de viande fraîche

En baisse, sauf pour le poulet (ministère)

Publié le mardi 24 novembre 2009 - 17h56

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Les Français ont encore réduit en 2009 leur consommation de viande fraîche, à l'exception du poulet qui bénéficie du report de consommation des viandes les plus chères vers les moins chères. Les surgelés, les produits élaborés et la viande hachée, la charcuterie ou encore les abats en profitent, selon une étude de la publication Agreste Conjoncture du ministère de l'Agriculture d'octobre, parue la semaine dernière.

De janvier à août 2009, la consommation de viande de boucherie (bovin, porc, mouton, cheval...) a baissé de 1,1% par rapport à la même période de 2008 et de 3,1% par rapport à 2007, relève cette étude.

Seule la consommation de poulet est nettement à la hausse, de 4,7% par rapport à la même période de 2008 et de 9,2% sur deux ans, bénéficiant «à l’évidence d’un report des viandes de boucherie». Si globalement, la consommation de volailles reste stable cette année, après avoir baissé de 1% l’an dernier, en dehors du poulet, la consommation des autres types de volailles, en particulier la dinde (-6%) et le canard et (-7%), diminue fortement.

La consommation de viande bovine est à la baisse, avec -0,4% par rapport à 2008 et -2,8% par rapport à 2007. Après une forte baisse entre 2007 et 2008, elle tend donc à se stabiliser en 2009. La consommation a été très irrégulière durant l’année et a souffert de deux creux très marqués en avril et en juillet, selon l'étude.

La viande de porc, moins chère, est parvenue à limiter la casse: -0,7% sur un an et -1,5% par rapport au premier trimestre de 2007. Parmi les viandes de boucherie, c’est elle qui résiste le mieux si l’on considère l’évolution sur deux ans.

En revanche, la viande ovine s'est effondrée (-1% sur un an et -6,5% sur deux ans).

C'est encore plus vrai pour le cheval qui représente moins de 1% des viandes de boucherie (-4,2% par rapport à 2008 et -12,4% sur deux ans).

Parce que moins chers, les produits élaborés, surgelés, les charcuteries ainsi que les abats ont la faveur des consommateurs par rapport à la viande fraîche, comme le montrent les résultats du panel TNS «Achats pour la consommation à domicile» (sur neuf périodes de quatre semaines) présentés dans l'étude.

En 2009, les achats de surgelés de viande rouge ont augmenté de 2,9%, tandis que pour les jambons et autres charcuteries l'augmentation a été de 2,2% et de 2,6% pour les abats.

Pour les achats de volaille, les chiffres sont également positifs, qu'il s'agisse des surgelés (+7,4%) ou de la charcuterie de volaille (6,1%).

B.V.


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