Le syndicalisme majoritaire (1) a rendu publique, jeudi, une « lettre ouverte à Stéphane Le Foll et à la grande distribution » pour les alerter sur « l'extrême gravité de la situation des filières animales ».
« Le 21 novembre dernier, la table-ronde consacrée aux relations entre producteurs, transformateurs et distributeurs a permis de constater les difficultés des relations commerciales au sein de la filière alimentaire et de mettre en évidence l'extrême gravité de la situation des filières animales fortement impactées par les hausses des coûts de production. »
« Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a lui-même, en conclusion, souligné l'urgence de trouver des solutions dans les secteurs de l'élevage, de la charcuterie et des volailles. Six semaines plus tard, l'urgence se fait plus que jamais sentir et les solutions ne sont pas là. Les négociations commerciales, qui se déroulent dans un contexte de grande tension, n'aboutissent pas. »
« Pourtant, dans tous les secteurs, le constat est imparable : les indicateurs sont au rouge, à commencer par ceux de l'accord du 3 mai 2011. Les conditions sont totalement – et plus que jamais – réunies pour obtenir une répercussion de la hausse des prix de l'alimentation animale. Les prix des matières premières que nous connaissons depuis plusieurs mois doivent désormais constituer un repère dans les négociations en cours. »
« Sans une issue concrète et rapide, c'est la survie des producteurs et des entreprises agroalimentaires qui est menacée à très court terme. Nous n'acceptons pas de servir de variable d'ajustement au maintien des marges de la grande distribution sous couvert du pouvoir d'achat des consommateurs. »
« Nous en appelons donc à la responsabilité de chacun pour sortir de l'impasse où nous sommes. Et nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de jouer leur rôle de médiateur et de facilitateur des négociations. Il leur appartient d'être le garant du maintien des équilibres économiques et sociaux de notre pays. »
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(1) Lettre cosignée par les présidents Xavier Beulin (FNSEA), François Thabuis (JA), Philippe Mangin (Coop de France), Michel Prugue (CFA), Jean-Michel Serres (FNP), Pierre Chevalier (FNB) et Thierry Roquefeuil (FNPLait).
popey 16
jeudi 03 janvier 2013 - 20h04
l agroecologie ne contribura certainement pas a diminuer le cout de l alimentation du betail c est une pure ideologie .quant au verdissement avec ses 3 cultures il diminura les disponibilites de mais du fait de la supression de la monoculture c est sans doute le developpement improductif