« La population agricole, exploitants et salariés, est soumise à des crises et à un grand désarroi. La MSA a des outils pour les accompagner. » C'est ce qu'a rappelé Gérard Pelhâte, le président de la Caisse centrale de la MSA (CCMSA), lors d'une conférence de presse organisée le 1er octobre 2014. (Voir l'interview vidéo de Gérard Pelhâte)
Selon le degré de difficulté de l'agriculteur, la MSA propose un échéancier de paiement des cotisations sans pénalité ou bien des prises en charge de cotisations.
« La MSA organise aussi des "Rendez-vous Prestations MSA" », a-t-il poursuivi. C'est l'occasion de faire le point avec un travailleur social et déterminer si l'assuré a bien demandé toutes les prestations auxquelles il a droit. La plupart des entretiens génère l'ouverture de nouvelles prestations, souvent oubliées par méconnaissance. »
Le président de la CCMSA a par ailleurs dressé un premier bilan positif du dispositif des indemnités journalières (IJ) pour tout arrêt d'un exploitant lié à une maladie ou un accident de la vie privée, en vigueur depuis le 1er janvier 2014. En huit mois, 24,6 millions d'euros (M€) d'IJ ont été versés, en cohérence avec le budget prévisionnel de 44 M€/an. « Chaque jour, 1 % des agriculteurs perçoivent des IJ maladie, a précisé Michel Brault, directeur de la CCMSA. Cette mesure correspond à un réel besoin social. »
Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015, le gouvernement envisage d'ouvrir le droit aux IJ aux conjoints et aux aides familiaux en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, à compter du 1er janvier 2015. La MSA souhaite aller plus loin et demande que les pensions d'invalidité soient revalorisées. « De 363 €/mois pour une invalidité totale à 850 €/mois pour qu'il y ait une cohérence avec les IJ », précise Michel Brault.
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jeudi 02 octobre 2014 - 09h46
Indemnité journalière : environ 20 euros. 1 heure de main d'oeuvre avec charges : environ 15 heuros. Bref quand on est malade on a de quoi se faire remplacer un peu plus d'une heure par jour! Donc on continue sauf si c'est trop grave. Pas question de se mettre en arrêt de travail comme certains salariés pour une simple goutte au nez ou parce qu'on a le blues. De plus il faut être arrêté au moins dix jours indemnisables (donc 17 jours de suite) pour simplement récuperer les 200 euros de plus que la MSA nous a piqué pour ça. Il ne faut pas présenter cette mesure comme étant mirifique!