La Coordination rurale s'est félicitée mardi du «discours volontariste» du chef de l'Etat sur l'agriculture, tout en se déclarant «sceptique» sur les «moyens qu'il envisageait de prendre pour appliquer» les mesures annoncées.
La Coordination rurale «prend acte du plan d'aide annoncé mais sous réserve que sa mise en oeuvre ne laisse personne de côté», a indiqué son président, François Lucas. Il souhaite notamment que les banques prêtent aux agriculteurs les plus en difficulté, dans le cadre du milliard d'euros de prêts bonifiés annoncé par le président de la République.
François Lucas souligne que le chef de l'Etat a «réitéré sa volonté de voir les agriculteurs vivre des prix de leurs produits». «Là où nous sommes sceptiques, c'est sur les moyens qu'il envisage de prendre pour les appliquer», a-t-il tempéré.
«On a noté avec satisfaction sa volonté de voir (l'Etat, NDLR) moderniser et légitimer les interprofessions», ce qui répond «à nos critiques réitérées sur les interprofessions qui ne représentent qu'une partie des agriculteurs», a aussi souligné le président de la Coordination rurale.
Il s'est par ailleurs déclaré «satisfait de voir alléger les charges sociales». «Mais on va proposer d'aller beaucoup plus loin avec l'application de la TVA sociale en agriculture», a-t-il ajouté.
Il a jugé que «les dégâts que cause l'OMC sur l'agriculture européenne et sur toutes les autres agricultures mondiales» avaient manqué dans le discours du président de la République.
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