L'Organisation des producteurs de grains (OPG, branche de la Coordination rurale) s'inquiète pour les cultures d'hiver qui, après plusieurs mois de conditions climatiques anormalement douces, vont subir une vague de froid à la fin de la semaine.
« Les conséquences pourraient être sérieuses, tant dans notre pays que sur l'est de l'Europe », estime l'OPG dans un communiqué diffusé lundi.
L'OPG rappelle que les cultures ont, dans bien des cas, un stade végétatif avancé et qu'elles peuvent avoir un seuil de sensibilité au froid moindre.
« En l'absence de neige, dont l'effet protecteur maintient une température au niveau du sol de 0°C, un fort abaissement des températures en fin de semaine aura des répercussions négatives sur les potentiels des cultures en place : blés, orge d'hiver et aussi colzas », ajoute le syndicat.
NE FAISONS PAS COMME LE LIÈVRE...
lundi 30 janvier 2012 - 21h03
On dit que le lièvre perd sa mémoire en courant...L'agriculture intensive, de précision et moderne ne changeront rien aux "fondamentaux" de notre agriculture. Les semis précoces et les températures du printemps 2011 ont permis des récoltes trés précoces; souvent avec plus d'un mois d'avance...Ce n'était pas pour autant qu'il fallait anticiper les semis d'automne à fortiori sous un contexte chaud...il s'est semé des blés dans la poussiére début octobre. Comment ne pas se douter que des semis trés précoces de blé sont des facteurs déterminant de développement précoce au printemps...le seuil thermique du blé étant "0 °", le blé n'arrête pas de pousser. Le décollement de l'épi, voir déjà le stade épi 1 cm a toujours exposé la culture aux risques de forts refroidissement climatique au printemps. Nos parents pas si fou attendaient fin octobre début novembre pour démarrer les semis...Il arrivait dérriére betteraves de semer des blés fin d'année qui voyaient le jour l'année suivante... Il y a des choses que l'on n'apprend pas dans les écoles d'agronomies. Il est vrai que les histoires anciennes sont toujours dépassées...forcément.