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Cultures spécialisées/UE

La profession réclame des moyens de protection des cultures

Publié le lundi 19 mai 2014 - 18h25

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Plusieurs associations européennes agricoles et agroalimentaires incitent fortement la Commission européenne à prendre des mesures pour faire face au manque de moyens de lutte pour les cultures spécialisées telles que les fruits et légumes, le riz, les fleurs ou les semences.

 

« Si nous ne recherchons pas des solutions, chimiques ou biologiques, pour protéger ces cultures, ce n'est pas seulement la compétitivité du secteur qui est mise en péril – l'Union européenne étant le deuxième plus grand producteur mondial de fruits et légumes et le deuxième importateur mondial – mais c'est l'ensemble du secteur qui est menacé. Il assure en effet des millions d'emplois aux Européens dans les zones rurales, et, encore plus important, garantit à 500 millions de consommateurs un accès à une diversité de produits européens », rappelle le secrétaire général du Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, dans un communiqué du 19  mai. Les cultures spécialisées représentent actuellement 20 % de la production agricole européenne et la valeur de la production est estimée à 70 milliards d'euros. C'est donc un secteur vital pour l'économie, fait-il valoir.

 

La Commission européenne a proposé en février 2014 un projet de mise en place d'une plateforme de coordination et d'échanges entre les Etats membres mais ce n'est pas encore suffisant, clament les associations ; il faut renforcer davantage la coopération mais aussi investir dans la recherche en y faisant participer les agriculteurs et l'ensemble des acteurs de la filière. Un projet sur les usages mineurs et les cultures spécialisées a déjà été mis en place aux Etats-Unis et, pour chaque dollar investi pour la mise en place du programme, il y a eu un bénéfice de 500 dollars (soit 14 millions de budget pour un bénéfice total de 7,7 milliards).

 

Par ailleurs, Pekka Pesonen a rappelé l'importance de se protéger contre les importations d'agrumes contaminés provenant d'Afrique du Sud et de respecter les recommandations faites par l'European Food Safety Authority (EFSA). Cette maladie des agrumes appelée « back spot » n'existe pas encore en Europe mais c'est un véritable danger. Il doit y avoir plus de contrôles, est-il ajouté.

 

Cl.F.


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