Le tribunal de commerce de Quimper pourrait décider le 28 novembre 2012 d'une prolongation de la période d'observation de trois. Les défenseurs du groupe évoquaient il y a huit jours une période de six mois.
Du côté des éleveurs, la nervosité gagne les régions éloignées du Grand Ouest. Les éleveurs de Champagne-Ardenne signalaient hier qu'ils attendent toujours leurs chèques. De jeunes investisseurs qui livraient l'abattoir de Blancafort, dans le Cher, s'inquiètent eux aussi d'être sans nouvelles du volailler.
Ils ont pourtant suivi à la lettre les consignes pour maintenir l'activité du groupe. Aujourd'hui, ils se sentent floués par l'industriel qui a revendu leur usine sans leur verser pour le moment le moindre centime.