Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, a indiqué vendredi à l'AFP que les offres de reprises du secteur frais du groupe Doux présentées dans la matinée « préservent l'avenir », soulignant que 683 emplois sur environ 1.700 ont pu être sauvés depuis sa mise en liquidation.
« Le combat que nous avons mené depuis des semaines a permis de sauver 683 emplois, à la fois des emplois repris et des emplois reclassés », a commenté le ministre, assurant que « l'Etat ne laissera pas tomber les salariés » qui n'ont pas de solution.
« Avec la liquidation, nous avons frôlé le précipice social et industriel, et aujourd'hui (..) nous avons des offres qui préservent l'avenir », a-t-il poursuivi, affirmant que « l'outil de production, dans sa grande partie, est préservé ».
Le pôle frais du groupe Doux compte environ 1.700 salariés. Au moins cinq offres de reprise partielle de plusieurs de ses sites ont été officiellement déposées vendredi matin, date-limite fixée par la justice aux éventuels candidats.
« Je pense à tous ceux qui n'ont pas de solution aujourd'hui sur les sites de Graincourt (Pas-de-Calais), de Blancafort (Cher) et du Pontet (Vaucluse) », a poursuivi le ministre. « L'Etat ne laissera pas tomber les salariés. Nous allons regarder bien évidemment ce qui peut être fait au cas par cas, dans le cadre des mesures qui existent aujourd'hui ».
D'ici à la décision du tribunal de commerce de Quimper, attendue début septembre, « nous aurons à travailler, ne serait-ce que pour enrichir les offres. Si nous pouvons encore arracher quelques emplois sur un site ou sur un autre, nous le ferons avec la même énergie », a dit le ministre.
Les groupes Duc, Glon Sanders associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle portant sur cinq sites : Clémont (Cher), Serent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boynes (Loiret) et Amilly (Loiret), a précisé l'un des administrateurs, Sophie Gautier, vendredi.