La Confédération française de l'aviculture (CFA) a demandé vendredi dans un communiqué que tous les éleveurs de Doux obtiennent « à terme l'intégralité des sommes qui leur sont dues et dans l'immédiat 50 % des créances ». La CFA demande « aux pouvoirs publics des accompagnements d'urgence pour les éleveurs afin de leur permettre de faire face aux difficultés qu'ils rencontrent ».
Cette revendication fait suite aux « disparités de traitement qui affectent certains éleveurs dans les règlements partiels de leurs créances d'avant le 1er juin 2012, observe le syndicat. Tous les éleveurs ne reçoivent pas le même pourcentage de règlement de leurs créances ; certains éleveurs n'ont rien reçu tandis que d'autres voient même leur déclaration de créance rejetée par les administrateurs judiciaires ».
La CFA exige que les engagements pris devant le tribunal de commerce soient tenus. « Veut-on traiter différemment les éleveurs pour essayer de les diviser ? s'interroge-t-elle. Par ailleurs, certains éleveurs voient leurs contrats dénoncés à la suite de la liquidation du pôle frais. La CFA s'inquiète des conséquences en particulier ceux qui travaillaient avec les entreprises qui n'ont pas été reprises comme l'abattoir de Graincourt dans l'Aisne. »