Lors de son assemblée générale, jeudi à Mésanger (Loire-Atlantique), Ter'elevage a présenté son plan de développement de la production ovine.
« Nous sommes partis du constat que l'effectif ovin est en perte de vitesse et que la population d'éleveurs est vieillissante, a expliqué Pierre-Luc Pavageau, le président de la section ovine. De là, nous avons construit un plan en vue de maintenir la filière sur une zone de tradition qu'est l'Ouest. »
Au total, le plan Top (Ter'elevage ovins production) prévoit une enveloppe de 650.000 € pour une augmentation de 30.000 agneaux en cinq ans. Il se décline en trois axes.
Le premier a pour objectif d'augmenter la productivité numérique de 0,2 agneau par brebis et par an grâce au conseil technique, génétique, sanitaire et alimentaire. Il cible les éleveurs de plus de 300 brebis ayant au moins une productivité numérique de 0,9 agneau par brebis et par an. Une cinquantaine d'élevages devraient recevoir une aide de 4.000 €.
Le deuxième axe vise la formation des jeunes. Ter'elevage prendra en charge la formation d'un tiers du coût de la formation d'un apprenti, cette dernière étant estimé à environ 12.000 €/an. L'enveloppe totale représente 80.000 €.
Enfin, le dernier englobe l'installation de jeunes et la création d'ateliers. Afin de sécuriser le revenu des jeunes éleveurs, Ter'elevage propose un système de contractualisation des animaux sur le même modèle que celui des bovins, fondé sur une caisse. Plus d'une trentaine d'élevages devraient en bénéficier.