Dans le plan de soutien à l'élevage présenté en juillet, les pouvoirs publics avaient annoncé l'intensification des efforts pour augmenter la part de l'approvisionnement local dans la restauration relevant de l'Etat et des collectivités territoriales. C'est dans ce cadre que la directrice de cabinet du Premier ministre a envoyé une circulaire à l'ensemble des ministres et préfets de Région afin de recenser d'ici au 15 octobre 2015, les marchés d'alimentation ou de restauration des services de l'Etat.
Une fois ce recensement réalisé, le service des achats de l'Etat proposera « une feuille de route » qui pourra être validée au dernier trimestre de 2015. Outre la liste des principaux marchés et conventions appelés à être renégociés au début de 2016, cette feuille de route comprendra également « les initiatives qui doivent être prises pour favoriser l'application du guide de l'approvisionnement local élaboré par le ministère de l'Agriculture ».
Dans cette circulaire, la directrice de cabinet du Premier ministre demande aux service concernés d'identifier la part en volume et en valeur des produits d'origine française suivants :
• produits carnés des filières bovine, porcine, ovine et volaille,
• produits laitiers des filières bovine, ovine et caprine,
• fruits et légumes.
Encore des fonctionnaires utiles à rien.
dimanche 11 octobre 2015 - 12h12
Recenser les marchés d'alimentation ou de restauration des services de l'état est un premier pas. Le service des achats de l'état doit proposer le 15 octobre une feuille de route, dont on ignore encore aujourd'hui le contenu. Comment avoir confiance, lorsqu'on nous annonce que cette feuille de route comprendra également les directives à suivre élaboré par le ministère de l'agriculture. Cela sous entend que la liberté de choix par les services concernés ne sera plus entièrement libre. Comment identifier la part en volume et en valeur des produits d'origine Française, sans véritable traçabilité. Le transformateur a beau étre Français, les produits transformés sont d'origine inconnu. Plus grave, actuellement tout est pourri par l'argent, afin de les influencer dans leurs décisions tous les décideurs sont soudoyés.... Les producteurs locaux avec un prix rémunérateur dans ces marchés resteront peu nombreux, juste assez pour les médias. Les fonctionnaires en charge de ce dossier, vont traiter des données qui ne correspondent à rien et qui vont mener nulle part, sauf peut étre favoriser les transformateurs Français, enfin je l'espère.... Mais pas les producteurs Français, ou si peu....