« Il n'y a pas de temps à perdre » : le président de la République a lancé, lundi à l'Elysée, la « mobilisation des territoires pour la transition énergétique ».
Réunissant, avec Ségolène Royal, 500 représentants de territoires lauréats de l'appel à projets « territoires à énergie positive pour la croissance verte », ils ont annoncé tous deux la disponibilité des fonds auprès des préfets la semaine prochaine. « La rapidité est la condition de l'efficacité. [...] Nous devons être exemplaires, c'est-à-dire donner des idées aux autres », déclare-t-il encore, en référence à la Conférence sur le climat qui se tiendra à Paris à la fin de l'année.
Les premiers contrats d'aide pour les territoires seront ainsi signés « dans les jours qui viennent », selon la ministre de l'Ecologie. 216 projets « arrivés à maturité » sont concernés. Chacun bénéficie d'une dotation de 500.000 euros. Cette aide est mobilisée au travers du fonds pour la transition énergétique, doté au total de 1,5 milliard d'euros sur trois ans. « Les subventions iront jusqu'à 2 millions d'euros pour les projets les plus en phase avec la loi sur la transition énergétique », précise François Hollande. « Loi qui sera définitivement adoptée avant l'été ».
A propos de la dynamique générée, François Hollande commente, non sans ironie : « Cet appel à projets est déjà un succès par le nombre des candidatures, c'est toujours un signe. » Les territoires sélectionnés, tant urbains que ruraux, présentent tous des projets permettant des économies d'énergie ou encore une production d'énergie renouvelable (photovoltaïque, éolien, méthanisation, etc.). Les collectivités, tout comme les particuliers, les entreprises ou encore les agriculteurs, sont concernés.
A n'importe quel prix!
lundi 20 avril 2015 - 19h41
Notre Président presse les "territoires" d'agir. Certes, mais on voit ici et là, fleurir des projets totalement inutiles et mis en place en dépit du bon sens. Exemple: installation de centrales électriques au bois ("biomasse") situées dans des régions pauvres en bois (Brest, Nantes), où l'on fera venir des granulés de bois de pays exotiques par bateau. Du grand art dans le n'importe quoi au nom du développement "durable" et de la "transition énergétique", mais politiquement payant, personne n'ira vérifier.