Les industriels de la fertilisation en France (Unifa) demandent, mardi dans un communiqué, aux pouvoirs publics français de défendre à Bruxelles le maintien du « Rule Book » pour la période 2013-2020 et espèrent, pour la pérennité de leurs installations, des allocations de quotas de CO2, économiquement réalistes.
En effet, « malgré de nombreux et coûteux efforts déjà réalisés (baisse de 20 % de ses émissions entre 1990 et 2007 avec 13 ans d’avance sur le protocole de Kyoto) ainsi que des engagements pour des réductions supplémentaires à l’horizon de 2020, de -16 % pour l’ammoniac et de -70 % pour l’acide nitrique, en accord avec les références validées dans le « Rule Book » européen, la Commission semble vouloir changer les règles au dernier moment », constate l’Union des industries de la fertilisation (Unifa).
Une nouvelle demande porterait ainsi sur des réductions d’émissions de -30 % pour l’ammoniac et de -96 % pour l’acide nitrique. Une demande « absolument impossible à réaliser techniquement pour l’ensemble des industriels européens de l’azote et français en particulier. Alors qu’elle représente 85 % des approvisionnements de l’agriculture française, l’industrie européenne de l’azote risque de disparaître après 2013 », informe l’Unifa.
Selon les industriels français, des investissements seraient d’ores et déjà en cours pour répondre aux critères du « Rule Book » et de tels nouveaux objectifs ne pourraient être réalisables qu’à moyen ou long terme, éventuellement envisageables après 2020.
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mercredi 19 mai 2010 - 10h08
C'est pas grave. Délocalisez. La commission de Bruxelles a entrepris de désindustrialiser l'Europe (anciennement de l'Ouest: textile, siderurgie, automobile , même l'agriculture...), alors profitez des "opportunités" que vous offre la mondialisation. Seule chose: arrangez vous pour que vos produits soient au final moins chers, comme font les chinois.