accueil  Accueil / Actualités / Farines animales : le feu vert de l'UE pour l’alimentation des poissons « tombe mal » (Garot)

Farines animales

Le feu vert de l'UE pour l’alimentation des poissons « tombe mal » (Garot)

Publié le vendredi 15 février 2013 - 12h07

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot a critiqué vendredi le feu vert européen au retour de farines animales pour nourrir les poissons d'élevage, jugeant que celui-ci « tombe mal » en plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés « pur bœuf ».

 

« Oui, ça tombe mal », a déclaré le ministre, interrogé sur France Info. Il a appelé les industriels du secteur à la « responsabilité ».

 

Approuvé en juillet 2012 par les experts des Etats membres de l'UE, le retour des farines de porc et de volaille pour nourrir les poissons d'élevage sera autorisé à compter du 1er juin, a annoncé jeudi la Commission européenne.

 

« La France s'était prononcée contre cette disposition européenne », a indiqué le ministre, qui a rappelé que la disposition de Bruxelles ne rendait « heureusement » pas obligatoire l'utilisation des farines animales.

 

« Il faudra la mettre en œuvre au plan français avec un véritable esprit de responsabilité de nos industriels », a-t-il ajouté.

 

Approuvée par les experts des Etats membres en juillet 2012, la mesure autorise le recours aux protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de l'aquaculture.

 

L'utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997 en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou « maladie de la vache folle ». L'interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.

 

 

Lire également:

 


Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (1)
Connectez-vous pour réagir

rien compris

vendredi 15 février 2013 - 16h10

et pourquoi donc que ça tomberait mal: de fait, ce minustre fait un amalgame avec l'histoire de la viande de cheval. La majorité des poissons d'élevage sont carnivores: si on a réussi à réduire considérablement la part de protéines et graisses animales dans l'aliment, refuser les protéines animales issues des abattoirs que nous, humains consommons est une aberration. On est obligé d'utiliser plus de farines de poisson... d'un point de vue ressource "durable", on a déjà vu mieux! C'est ce genre de non décision qui fait perdre à la collectivité des tombereaux d'argent qui commence à lui faire cruellement défaut.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK