Réuni à Honolulu (Hawaï) le 11 janvier 2012, le Farm Bureau, le syndicat majoritaire des agriculteurs américains, s'est prononcé à une forte majorité en faveur de la suppression des aides directes en agriculture. En revanche, le syndicat reste favorable à une généralisation des assurances avec le soutien de l'Etat, notamment en cas de situation catastrophique.
Tous les cinq ans depuis les années 1930, le Congrès américain remet sur le métier l'énorme loi qui encadre la politique agricole nationale.
Adopté en 2008 et expirant à la fin de 2012, l'actuel Farm Bill représente un budget de près de 300 milliards de dollars (233 milliards d'euros), dont plus des deux tiers servent en fait à nourrir les citoyens les plus pauvres. Le reste est alloué aux paiements directs aux agriculteurs et à l'assurance récolte (22 %), à la conservation de l'environnement (9 %) et à divers programmes dont le développement rural et la recherche (1 %).
A la fin de 2011, le « Supercommittee », groupe de membres du Congrès chargé de faire des propositions pour réduire le déficit, a indiqué ses recommandations, qui visent à économiser 23 milliards de dollars sur le prochain Farm Bill. Dans le collimateur : les paiements directs, les programmes environnementaux et l'aide alimentaire. Par contre, l'assurance récolte serait renforcée et étendue aux productions maraîchères et fruitières.
Ces recommandations serviront de base aux discussions qui pourraient démarrer au Congrès dès février, pour un vote avant l'été. Mais le calendrier n'est pas fixé et les invitations n'ont pas été lancées aux différents acteurs qui doivent venir exprimer leur point de vue devant les élus.
« Il y a beaucoup de désaccords. A mon avis, le Congrès va voter une prolongation de la loi actuelle », explique David DeGennaro, chargé des questions législatives au Environmental Working Group. Ou l'art de botter en touche pour reprendre la discussion en 2013 après les élections.
« Le Farm Bill sert l'agrobusiness, mais ne s'occupe pas de protéger l'environnement, de produire une alimentation plus saine et de payer les agriculteurs au juste prix, affirme Ben Lilliston, de l'Institut américain pour la politique agricole et commerciale. Attendre 2013 peut être une bonne stratégie pour obtenir des réformes plus significatives dans un environnement budgétaire différent. »
ENFIN DES GENS INTELLIGENTS...
mercredi 01 février 2012 - 20h04
PAS BESOIN D AIDES DIRECTES QUAND LES PRIX SONT A LA HAUTEUR D UNE "JUSTE" REMUNERATION DES PRODUITS AGRICOLES..QUANT A L ENVIRONNEMENT, PAS BESOIN D AIDES POUR CULTIVER EN BON PÉRE DE FAMILLE ET AVEC "RAISON"... IL FAUT CHANGER LES MENTALITÉS ARCHAÏQUES...LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE S ADRESSE A TOUT CITOYEN ADULTE ET RESPONSABLE...L INDUSTRIE,L AGRICULTURE ET NOUS TOUS QUI INFLUENCONS L ENVIRONNEMENT BIO-CLIMATIQUE...TOUTEFOIS, NORMAL D AIDER LE SECTEUR QUAND LE CLIMAT OU DES CONTEXTES EXCEPTIONNELLEMENT DIFFICILES POURRAIT METTRE L AGRICULTURE EN DIFFICULTÉ;CE QUI RESSEMBLE ASSEZ FORTEMENT A UNE ASSURANCE "RÉCOLTE SEUIL"...