La Confédération paysanne se félicite de la décision des pouvoirs publics de rendre la vaccination contre la FCO volontaire à compter de la prochaine campagne de prophylaxie.
Faisant suite à cette mesure, le syndicat souhaite que « l'Etat abandonne les poursuites engagées à l'encontre des éleveurs ayant refusé de vacciner et qu'il prenne en charge les dégâts sur les troupeaux occasionnés par la vaccination. L'obligation vaccinale, d'une part, et l'absence de définition des conditions de vaccination, d'autre part, ont concouru à des dégâts très importants sur les troupeaux vaccinés ».
La Confédération paysanne estime également que cette décision montre que la vaccination obligatoire n'est pas la réponse adaptée à la situation. « La fin de l'obligation vaccinale signifie l'abandon de l'objectif de l'éradication de la FCO, ce qui apparaît réaliste au vu de l'importance des réservoirs de porteurs de virus : caprins, cervidés, chevaux, souligne le syndicat. Le recul de la maladie ne peut être attribué uniquement à la vaccination massive : il met en valeur le rôle de l'immunité naturelle acquise. »
Lire également :
• FCO : une vaccination volontaire et réalisable par l'éleveur (21 juillet 2010)
• FCO : « Une nouvelle étape de franchie, la vaccination par les éleveurs » (FNB) (23 juillet 2010)