Faisant suite à l'annonce d'une vaccination contre la FCO volontaire dès le 2 novembre 2010, la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) fait part dans un communiqué de ses inquiétudes concernant l'impact de cette mesure sur le commerce des animaux en vifs.
« Nous avons mis en garde l'Administration et les partenaires de la filière sur les risques inhérents à une telle décision : risque de résurgence de la maladie, non-maîtrise des coûts et de la disponibilité des vaccins ainsi que des coûts d'interventions des vétérinaires, manque de lisibilité sur le statut des animaux, perte de filière et de débouchés, perte de crédibilité internationale du modèle sanitaire français... », détaille-t-elle.
La Fédération se félicite toutefois de l'évolution de l'accord bilatéral sur les échanges d'animaux avec l'Espagne et de la création d'une zone unique d'échange avec la France. La FFCB considère aussi « que le maintien en l'état de l'accord sur les échanges avec l'Italie préserve l'essentiel ». Mais elle regrette que l'exportation de petits veaux vers la Botte soit quasi impossible.
Les commerçants en bestiaux sont aussi « dubitatifs sur les chances réelles d'obtenir un taux de vaccination proche des campagnes précédentes » avec une vaccination volontaire. Ils appellent à une vaccination « réalisée à chaque fois que possible par un vétérinaire pour que la certification officielle rende possible la meilleure valorisation des animaux ». Ils demandent également à l'Etat de veiller au bon enregistrement des résultats de la campagne et de donner aux entreprisses de commerce l'accès nécessaire à ces informations.