accueil  Accueil / Actualités / Ferme des « 1.000 vaches » : le chef du projet dénonce le « vandalisme »

Ferme des « 1.000 vaches » 

Le chef du projet dénonce le « vandalisme »

Publié le lundi 02 juin 2014 - 16h51

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
Peu après 7 heures mercredi matin, la Confédération paysanne annonçait une opération « coup de poing » sur la ferme dite « des 1.000 vaches » près d'Abbeville, dans la Somme. © DR
Peu après 7 heures mercredi matin, la Confédération paysanne annonçait une opération « coup de poing » sur la ferme dite « des 1.000 vaches » près d'Abbeville, dans la Somme. © DR

Après l'opération « coup de poing » menée mercredi dernier par la Confédération paysanne, Michel Welter, chef du projet de la SCEA Côte de la Justice, alias « La ferme des 1.000 vaches », fulmine.

 

« Qu'ils arrêtent d'appeler ça du démontage ! Ils viennent de casser du matériel. C'est du vandalisme. Ils ont arraché 45 compteurs à lait qui valent chacun la bagatelle de 2.000 € », s'insurge-t-il. Au total, il estime les dégâts à plus de 100.000 €.

 

Amer, Michel Welter pensait pouvoir réaliser la première traite le 1er juillet prochain mais elle sera retardée d'au moins trois semaines, selon lui.

 

« Je ne nie pas qu'il puisse y avoir débat mais on ne doit pas casser, lance-t-il. Ils considèrent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent ; or ils sont chez nous ! Il ne faut pas diaboliser notre système. » De leur côté, les six associés du projet ont annoncé dans un communiqué avoir déjà porté plainte. Ils se félicitent « de la réaction des pouvoirs publics qui ont mis en garde à vue quatre personnes ayant participé à ces exactions ».

 

Michel Welter s'étonne que ce type d'exploitation ne soit pas accepté en France alors qu'il est répandu en Allemagne par exemple. Il met en avant des installations conçues pour le confort et le bien-être animal « qui s'expriment par une meilleure production ». Concernant le méthaniseur, « cela fait partie du développement durable, » précise-t-il.

 

Mais il regrette le « manque de position claire du gouvernement : soit il accepte notre projet et il nous protège ; soit il le refuse et il l'interdit ». Face aux évolutions du monde agricole en général et de la filière laitière en particulier, « nous devons trouver un moyen de travailler à plusieurs pour baisser les coûts de production. Il ne s'agit pas de baisser nos prix de vente. »

 

E.A.


Mots-clés :

Les commentaires de nos abonnés (4)
Connectez-vous pour réagir

Titre

vendredi 06 juin 2014 - 08h51

L'autre jour, le président de la République disait "voilà ce qui arrive dans un pays où l'extrême droite peut tout se permettre". Ah bon? Je ne vois pas ce qu'il a voulu dire. Par contre, Jusqu'à maintenant ce sont les sbires d'extrême gauche, dont la Conf. qui se croient tout permis! Il serait bon que la justice fasse enfin son travail pour casser ces méthodes de délinquants.

La france n'est plus un ETAT de droit...

mardi 03 juin 2014 - 10h03

La France devient un pays de voleurs, de menteurs et de brigands...le travail n'est plus la valeur sacrée mais bafoué par bon nombre d'incapables qui ont 40 ans de retard dans leur tête et dans leurs actes... Si ils allaient dans les pays du nord aux troupeaux importants que feraient-ils...Avec de tels comportements, on reste dans la voiture-balai du train du progrès...Laissons au moins faire l'expérience de ces gros troupeaux ... On verra bien si ils tiennent la route de manière "durable"... De nombreux Éleveurs laitiers travaillent pour la croute soit 3-4 €/heure, on sait que de toutes façons resteront ceux qui gagneront leur vie ET METTRONS SUR LE MARCHE UN PRODUIT AUX NORMES ET PAS CHER...On ira pas à l'encontre du consommateur; IL EST ROI...
commentaires agriculteurs

berber40
Voir son profil

Titre

mardi 03 juin 2014 - 09h03

La garde à vue ça ne sert à rien; il faut que les casseurs remboursent tout et versent en plus une indemnité et une amende et tout ça de façon solidaire, ce qui signifie que si l'un ne paie pas ce sont les autres qui paient; ça les calmera. Il est scandaleux que dans ce pays, certains, sous couvert de syndicalisme, se croient tout permis et ce, en toute impunité. Même chose pour les destructeurs (ceux qui se nomment faucheurs volontaires; si ça se trouve ce sont en partie les memes).

FERME AU 1000 VACHES

mardi 03 juin 2014 - 07h34

* Message je suis agricultrice il faut laisser cette ferme aux 1000 vaches travailler. on aura en France un outil de travail de référence. on ne peut rien faire en France. nos jeunes partent.
commentaires agriculteurs

0327258558
Voir son profil

Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK