La préfecture de la Somme a notifié lundi deux projets d'arrêtés aux exploitants de la ferme picarde dite des 1.000 vaches à Drucat concernant le dépassement du cheptel, a indiqué mardi à l'AFP une source préfectorale.
« Deux projets d'arrêtés, l'un concernant l'amende, l'autre l'astreinte, ont été notifiés hier à l'exploitation qui a quinze jours pour émettre des avis ou des objections », a indiqué cette source, confirmant une information du Courrier picard.
En revanche, « il n'y a aucun montant d'inscrit » sur les projets d'arrêté, qui ont été notifiés par les gendarmes à la ferme, a-t-on appris de même source. « Ces montants seront décidés quand les arrêtés seront pris », a-t-elle dit. Dès l'émission de l'arrêté, l'exploitation picarde s'expose ainsi à des sanctions administratives.
Le 3 juillet, les exploitants de la ferme avaient été mis en demeure après un contrôle inopiné réalisé le 9 juin par la préfecture. Ce contrôle avait révélé que le nombre de vaches, plafonné par arrêté préfectoral à 500 hors « suites », c'est-à-dire les veaux et génisses qu'elles mettent au monde, s'élevait en réalité à 794.
Le 20 juillet, un second contrôle de la préfecture avait confirmé que le nombre de vaches présentes dans la ferme dépassait le seuil réglementaire.
Grands projets en France
jeudi 13 août 2015 - 09h35
Difficile de se mettre au niveau de nos "collègues" Européens. La ferme dite, des 1000 vaches (au final 700) est loin derrière les fermes que l'on peut rencontrer en Allemagne et en Espagne. Les troupeaux de 1500 voire 2000 existent déjà. En France ce type d'exploitation pourrait créer des regroupement et améliorer les conditions de travail, favoriser la maîtrise des effluents (les petites installations - nombreuses - ne sont soumises à aucune réglementation) et maintiendrait la production. Si nous continuons ainsi, nous ne pèserons plus sur le marché Européen, tandis que nos "partenaires" prendront notre place. C'est bien là que se joue le futur de l'élevage Français.