Avec une production française de féverole de 511.000 tonnes en 2010, en progression de 18 % sur 2009, les disponibilités totales, avec les stocks, sont de 569.000 tonnes, en hausse de plus de 100.000 tonnes par rapport à la campagne précédente, selon le bilan offre-demande établi par l'Unip (interprofession des protéagineux).
Du côté des principaux débouchés, les exportations vers les pays tiers (Egypte et autres) pourraient avoisiner le niveau de 2009-2010, à 260.000 tonnes.
« Les 100.000 tonnes supplémentaires devraient donc aller, comme pour le pois, aux marchés de l'alimentation animale en France et dans l'UE », selon l'Unip.
« Cependant, la féverole est une matière première encore peu connue, sans cotation de marché régulière. Actuellement en France, elle est plutôt vendue dans le secteur porcin où elle peut concurrencer le pois si son prix est inférieur de 5 à 10 €/t », explique l'interprofession.
« Il semblerait préférable, pour une valorisation optimale de la féverole, de chercher à la valoriser dans le secteur des volailles de chair de type label ou en pondeuses, y compris avec les variétés colorées classiques », estime-t-elle.