Les exportations françaises de féverole vers les pays tiers pourraient être supérieures à celle de 2006-2007 au cours de la campagne actuelle (2007-2008), tandis qu'elles resteraient pratiquement stables vers les autres Etats membres de l'Union européenne, selon le bilan prévisionnel établi par l'Union nationale des plantes riches en protéines (Unip).
Avec une production inférieure à l'an dernier (272.000 tonnes en 2007, 325.000 tonnes en 2006) en raison de la baisse des surfaces, ces ventes représenteraient près de 70% des débouchés en 2007-2008, contre environ 60% en 2006-2007.
Les exportations vers pays tiers pourraient atteindre 160.000 tonnes (148.000 tonnes en 2006-2007). L’Egypte devrait acheter un volume au moins aussi important que lors de la précédente campagne (141.000 t), voire même en progression, «en raison d’une petite récolte attendue en Australie fin 2007 (pour la 2ème année consécutive) et de la faiblesse des stocks en Egypte», explique l'Unip.
«Les volumes expédiés sur la Norvège (7.000 t en 2006-2007) pour la fabrication d’aliments pour poissons devraient également progresser», ajoute l'organisation.
Vers l'Union européenne, où les principaux clients sont l'Espagne et l'Italie, les exportations pourraient approcher les 50.000 t de la campagne passée «du fait d’une production anglaise en chute cette année», selon l'Unip.
En conséquence, le volume disponible pour la consommation intérieure en alimentation animale devrait être très réduit. Ce débouché passerait de 116.000 tonnes en 2006-2007 à 65.000 tonnes pour la campagne actuelle.