Alors que la récolte de féveroles devrait s'achever dans les prochains jours dans les zones les plus tardives, l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) confirme, dans sa note aux opérateurs du 5 septembre, les bons rendements obtenus dans les principales régions productrices.
Ils oscillent souvent entre 50 et 70 q/ha, avec des pointes à 80 q/ha, en Picardie, Ile-de-France, Normandie et dans le Pas-de-Calais. Toutefois, des cas ponctuels d'échec, à moins de 40 q/ha, existent. Les principaux facteurs de variation sont la maîtrise des maladies, en particulier la rouille, et la qualité de l'implantation.
Du point de vue de la qualité, les grains bruchés sont peu nombreux, au moins là où les préconisations de traitements ont été suivies. En revanche, les grains tachés sont présents avec une variabilité, difficile à expliquer.
Dans le Sud-Ouest et le Centre, les féveroles principalement d'hiver, récoltées en juillet et en août, ont obtenu des rendements inférieurs, entre 30 et 40 q/ha en général, rappelle l'Unip.