Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi soir un allégement des mesures prises suite à la découverte d'un foyer de fièvre aphteuse en Angleterre le 3 août. Le transport des jeunes animaux nés en France et destinés à l’élevage est à nouveau autorisé, tout comme les échanges intra-communautaires et les exportations à partir d’élevages français n’ayant pas introduit récemment d’animaux en provenance du Royaume-Uni.
«Pour les autres mouvements d’animaux sensibles, les mesures seront réévaluées et adaptées dans les prochains jours en fonction de l’évolution de la situation», précise le communiqué du ministère de l’Agriculture qui se veut rassurant :
«Dans chaque département, les services vétérinaires ont procédé dès samedi matin au recensement de toutes les introductions de bovins, ovins, caprins ou porcins en provenance du Royaume-Uni et intervenues au cours des dix derniers jours, délai retenu en fonction du délai d’incubation de la maladie. Les premières enquêtes et visites sanitaires effectuées permettent de confirmer l’absence de suspicion de fièvre aphteuse en France».
Le ministère britannique de l’Environnement et des Affaires rurales a confirmé lundi 7 août en soirée l’existence d’un deuxième foyer de fièvre aphteuse dans un élevage proche de celui où la maladie a été découverte en fin de semaine dernière.
Voisines l’une de l’autre, les deux fermes se trouvent à l’intérieur du périmètre d’exclusion de 3 km mis en place par les autorités sanitaires. Concernant l’origine de la maladie, les soupçons continuent de se porter sur le laboratoire de santé animale de Pirbright à 6 km du lieu où la maladie s’est déclarée, mais d’autres pistes, comme les inondations qui ont sévi ces dernières semaines dans la région, ne sont pas exclues.
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