La Coordination rurale a fait appel, vendredi dans un communiqué, à la solidarité européenne face à la fièvre catarrhale ovine (FCO), puisque que la maladie «ne s’arrêtera pas aux frontières nationales, ni aux limites des zones réglementées».
Le syndicat demande une modification du statut de cette maladie, «car son statut actuel génère des contraintes disproportionnées».
Il considère que les solutions proposées par le ministère restent insuffisantes et inefficaces et que la variante de la maladie qui sévit en France gagnera certainement l'Italie et l'Espagne. «Le mouvement des animaux doit donc être possible sans entrave au sein de l’Europe.»
La Coordination rurale estime que le cheptel ovin français «perdra vraisemblablement 300.000 brebis cette année qui ne feront donc pas l’objet de versement de primes». Elle demande le redéploiement de l'enveloppe correspondante, «environ 3,5 millions d’euros, pour un soutien rapide et direct aux éleveurs concernés».
Concernant l'exportation de broutards, le syndicat estime «nécessaire et urgent de favoriser le développement d’élevages engraisseurs en France, afin de pallier cette situation de dépendance extrême de notre pays vis-à-vis des exportations».
Il revendique également «la levée immédiate des freins administratifs à la commercialisation de vaccins qui ne seraient disponibles qu’à l’été 2008, faute d’obtention d’AMM (autorisation de mise sur le marché)».
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