«La virulence de la reprise de la maladie, sa progression et les impacts sanitaires désormais constatés sur les cheptels, attestent de la gravité de la situation», soulignent la FNSEA, JA et leurs syndicats spécialisés, FNB (bovins viande), FNPL (bovins lait), FNEC (caprins) et FNO (ovins) dans un communiqué commun, le 6 septembre, appelant à une «mobilisation tripartites entre agriculteurs, transformateurs et Etat» face à l'ampleur de la crise liée à la fièvre catarrhale.
Les syndicats estiment que les mesures de soutien annoncées par le ministre lors de son déplacement, le 4 septembre dans la Meuse (poursuite sur sept mois de la compensation de perte de chiffre d’affaires des éleveurs les plus touchés en périmètres interdits, confirmation du doublement du plafond de minimis à partir de janvier 2008, et maintien des dérogations) «concrétisent un ensemble d’attentes immédiates, mais demeurent des palliatifs largement insuffisants. L’ampleur des crédits devra de plus être réévaluée à brève échéance pour répondre à la réalité des besoins».
Face à des contraintes renforcées, «le maintien des circuits de commercialisation des animaux, pour l’abattage et les veaux laitiers, est essentiel», avertissent les syndicats, qui se préoccupent également des débouchés des broutards et des reproducteurs.
Enfin, les organisations protestent contre «l’inacceptable carence des dispositions communautaires en matière de crise sanitaire» et réclament «l’élaboration d’un cadre cohérent» aux pouvoirs publics.