Le barème tant attendu est enfin publié ! Le service statistique du ministère de l'Agriculture a rendu public le prix des terres agricoles et des prés par département et par petites régions agricoles, de 2008 à 2010. Les prix ont été établis sur la base des transactions réelles.
Le dernier barème disponible portait sur les valeurs de 2007, (paru JO du 5 février 2009). Depuis, les seules études sur le marché des terres provenaient une fois par an de la fédération nationale des Safer.
Le prix moyen des terres et des prés libres, de plus de 70 ares, s'est établi à 5.230 € par hectare en 2010, contre 5.130 € l'année précédente, selon le service statistique du ministère.
Pour les terres et les prés loués, la moyenne a été de 3.620 € par hectare (3.480 €/ha en 2009).
Depuis 2009, les services statistiques du ministère, Terres d'Europe-Scafr (la Scarf est l'organisme d'étude des Safer), épaulés par l'Insee, ont mené une révision de leurs calculs statistiques pour le calcul des prix des terres agricoles. La méthode retenue devrait permettre une meilleure estimation des prix.
Lorsque le nombre de transaction est trop faible pour estimer un prix moyen chaque année, il y a un lissage sur trois ans des prix.
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La terre un bien rare et cher...
mercredi 03 août 2011 - 20h13
Si on traçait une tendance sur le long terme, on aurait forcément des courbes de même allure entre l'évolution du prix de la terre et la croissance démographique. La surface terrestre deviendra de plus en plus rare et de plus en plus couteuse... Comment se partagera-t-elle lorsqu'il y aura plus de 10 milliards d'individus sur la planéte ??? Vous me direz ils seront de plus en plus entassés dans des Hypermégapoles... A ce jour, elle reste une Bonne affaire pour ceux qui en hérite sans l'avoir gagné mais on ne vend en principe qu'une fois. Pour les spéculateurs aussi; à 40-60 % de hausse sur 10 ans ce n'est pas si mal. Mais notre bonne vieille terre devra être de plus en plus nourriciére alors, elle deviendra forcément un facteur de production de plus en plus couteux logiquement à insérer dans le cout de revient...Les charges supplétives ne sont pas des charges farfelues mais elles sont bien réelles...Qui pourra supporter le foncier sans "compter". Une fois de plus nos citadins iront s'imaginer que vu l'évolution du prix du foncier les paysans sont encore plus riches; les prix des denrées, les aides...Mais très souvent, ce paysan vit "pauvre" et meurt "riche"; nos gens de la ville souhaitent vivre comme des "riches" quitte à mourir pauvre...