Réunis mardi, les conseils d'Administration de l'AGPB (Association des producteurs de blé), et de l'AGPM (producteurs de maïs) ont confirmé l'engagement de création d'un Fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs annoncé le 30 août 2012. Ils ont entériné le principe de l'alimentation de ce fonds par une cotisation volontaire assise sur les céréales collectées.
« A la suite de cette décision, des initiatives seront prises prochainement afin de déterminer avec les organisations d'éleveurs les modalités de gestion du Fonds et les catégories d'actions qu'il soutiendra », précise le communiqué commun de l'AGPB et de l'AGPM paru mercredi.
En annonçant leur démarche, les céréaliers avaient souligné la nécessité de produire plus, comme condition première d'une évolution plus régulière des prix. Ils avaient demandé que la politique menée dans leur secteur (facteurs de production, fiscalité, évolution de la Pac) leur permette de satisfaire à cette nécessité, tout en s'engageant à un moindre impact environnemental.
Ils prennent donc acte « avec satisfaction » des orientations qu'a tracées le président de la République mardi à Rennes, pour l'agriculture française. Ils notent également avec intérêt les perspectives de refonte du mécanisme de lissage fiscal des revenus (dotation pour aléas) annoncées.
« Les céréaliers démontrent une nouvelle fois leur solidarité avec leurs partenaires des filières animales et leur volonté de construire ensemble des actions structurantes pour l'avenir. Ils attendent désormais que les propos présidentiels se traduisent rapidement en décisions opérationnelles », ont déclaré Philippe Pinta, président de l'AGPB, et Christophe Terrain,président de l'AGPM.
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