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Forêts

Les forestiers privés inquiets d'une diminution de leur budget

Publié le mercredi 15 octobre 2014 - 17h52

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Le Centre national de la propriété forestière (CNPF) s'inquiète de la baisse de 40 % de son budget prévue dans la loi de finances actuellement en débat, craignant des conséquences sur l'emploi et sur la gestion de la forêt française.

 

« Il y a un risque fort à la fin de 2015 de ne plus avoir la trésorerie nécessaire pour payer le personnel », a déclaré mercredi à l'AFP Henri Plauche-Gillon, président de Fransylva Forestiers privés de France.

 

Le budget du CNPF s'élevait à 39 millions d'euros en 2014. Le projet de budget pour 2015 prévoit de l'amputer de 16 millions de subventions pour charges de service public, selon M. Plauche-Gillon.

 

« On attend beaucoup de la forêt française et on nous ampute de nos moyens », a-t-il dénoncé, disant « tout mettre en œuvre pour éviter des licenciements ».

 

La filière du bois a été inscrite par le gouvernement sur la liste des 34 filières prioritaires de la nouvelle France industrielle.

 

 

Une coupe budgétaire de « 10-11 millions d'euros serait une contribution acceptable à l'effort national »

 

L'un des principaux rôles du CNPF est d'agréer les plans de gestion des forêts privées (programmes de coupes d'arbres, travaux...) et de former les propriétaires à une gestion professionnelle de leurs forêts.

 

Si la coupe budgétaire est entérinée, « nous serons obligés de réduire la mise en œuvre de nos missions de formation des propriétaires privés », craint également M. Plauche-Gillon.

 

La forêt privée, qui représente les trois quarts de la forêt française, est encore sous-exploitée économiquement car elle est morcelée entre 3,3 millions de propriétaires.

 

Pour M. Plauche-Gillon, une coupe budgétaire de seulement « 10-11 millions d'euros serait une contribution acceptable à l'effort national » et permettrait de sauvegarder l'emploi au CNPF.

 


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Les commentaires de nos abonnés (1)
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jeudi 16 octobre 2014 - 08h41

Si la forêt est sous exploitée c'est aussi parce que le prix du bois payé aux propriétaires est beaucouptrop faible, donc ils ne sont pas motivés. Et ça bizarement personne n'en parle: silence et bouche cousue (comme le revenu des éleveurs et des céréaliers cette année: sur le sujetle ministre est étonnament silencieux, on a l'impression qu'il se planque .
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