Le nombre d'exploitations fruitières ou légumières a fortement diminué entre les années 2000 et 2010, selon un dossier Agreste du ministère de l'Agriculture.
Les petites et moyennes exploitations fruitières ou légumières ont disparu au même rythme que l'ensemble des exploitations agricoles, alors que les grandes exploitations fruitières ou légumières ont plus fortement diminué que l'ensemble des grandes exploitations.
En France métropolitaine, 53.000 exploitations, soit 11 % des exploitations agricoles, cultivaient des fruits ou des légumes frais en 2010 (-1 % en dix ans). Les cultures fruitières et légumières occupaient 362.000 hectares, soit 1,3 % de la superficie agricole utilisée.
En dix ans, le nombre d'exploitations cultivant des fruits a diminué un peu plus fortement (-35 %) que celui des exploitations cultivant des légumes frais (-29 %).
Le fléchissement des surfaces agricoles a été beaucoup moins important que celui du nombre des exploitations qui les utilisent, précise le ministère. « Si cette évolution est moins marquée en fruits et légumes, elle témoigne néanmoins du mouvement global de concentration de la production agricole française », assure-t-il.
Parmi les exploitations qui cultivent des fruits ou des légumes, seulement un tiers est spécialisé en arboriculture et en maraîchage, et une exploitation fruitière ou légumière sur deux cultive des céréales.
Les exploitations spécialisées ne rassemblent que 40 % des superficies consacrées aux fruits et aux légumes, le reste des surfaces étant détenu par des exploitations spécialisées dans d'autres productions.