Une enquête de la Direction des fraudes révèle des taux de non-conformités non négligeables parmi les fruits et légumes secs ou séchés vendus au détail.
La DGCCRF (1) a mené une enquête sur la qualité des fruits secs et séchés qui font partie de l'alimentation courante. Parmi les 158 prélèvements réalisés, 115 se sont révélés conformes, indique un communiqué du 10 novembre 2014.
« Les prélèvements réalisés sur les pruneaux, principal fruit sec consommé en France, se sont caractérisés par un taux de non-conformité de 16 % essentiellement lié à l'étiquetage des produits. Le taux de produits « à surveiller » (46 %) s'explique par des indications erronées de calibre, des déficits de poids des emballages ou des légers dépassements du taux d'humidité maximale de 35 %. Les enquêteurs ont également signalé des cas d'emploi de dénominations fantaisistes ou trompeuses et de gonflage des pruneaux avec de l'eau. »
« S'agissant des cerneaux de noix, 23 % des prélèvements se sont révélés non satisfaisants. De plus, des noix étiquetées « origine Périgord » ont fait l'objet d'une mesure de police administrative et d'une injonction de ré-étiquetage car elles ne bénéficiaient pas de l'AOC « Noix du Périgord ».
« Sur 14 prélèvements de dattes entières ou de pâte de datte, 3 se sont révélés non-conformes en raison d'étiquetages nutritifs faux. Un lot présentait un étiquetage nutritionnel avec des taux de calcium et de magnésium inférieurs aux taux mesurés par le laboratoire. »
« En ce qui concerne les fruits séchés, les 18 échantillons analysés ont mis en évidence 4 produits non-conformes et 3 produits à surveiller. Au-delà des anomalies d'étiquetage, les enquêteurs ont mis en évidence des dépassements de sulfites et des ajouts de sucre. »
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(1) Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.