Le président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon, Damien Alary, et les présidents des chambres d'agriculture des cinq départements ont réclamé le 11 mai 2015 que Montpellier reste la « capitale agricole » après la fusion avec la Région Midi-Pyrénées.
« Je souhaite que Montpellier reste la capitale agricole et je demande que la nouvelle Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt soit ici », à Montpellier, a indiqué Damien Alary, au cours d'une conférence de presse, arguant que le secteur agricole « est une des grandes forces du Languedoc-Roussillon, avec 8,6 milliards d'euros de retombées, contre 5,7 milliards en Midi-Pyrénées ».
« Sud de France » pourrait supplanter la marque régionale de Midi-Pyrénées
M. Alary a aussi insisté sur le succès de la marque ombrelle, Sud de France : « 3.000 produits sont aujourd'hui labellisés par cette bannière. En comparaison, la marque Sud-Ouest de France n'en représente que 300. Il faut donc que Sud de France soit l'unique marque et cela pourrait même devenir le nom de la future grande Région », a-t-il affirmé.
Dans le cadre de la fusion, « si par exemple la préfecture de Région devait se retrouver à Toulouse, alors j'exigerai que l'hôtel de Région reste à Montpellier », a-t-il affirmé. M. Alary a précisé qu'il rencontrerait le 19 mai le président de la République à l'Elysée, accompagné des présidents des cinq conseils généraux du Languedoc-Roussillon, pour évoquer les modalités de la fusion et cette volonté « d'harmonisation et du maintien de l'équilibre avec Toulouse ».
A la mi-avril, le maire et président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel (DVG), avait exigé pour sa ville un « partage des pouvoirs » avec Toulouse. Il avait ajouté qu'il ne laisserait pas « la grande Région et Solférino (siège du PS à Paris, ndlr) tenir en laisse la métropole de Montpellier ».