« Les producteurs ont des propositions », a souligné l'union des grandes cultures Orama, à propos des réflexions en cours au G20, qui a inscrit l'agriculture à son agenda.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a rencontré, le 7 mars, Jacques Diouf, directeur général de la FAO. « Face à l'évolution de la demande mondiale de produits de base pour assurer demain l'alimentation de 9 milliards d'habitants, la FAO souligne la nécessité de produire plus, à la fois dans les pays en développement et dans les pays développés », observe Orama.
L'organisation rappelle qu'elle a également adopté cette position, dans son projet « Pour une nouvelle Pac 2014-2020 ».
« L'Europe et singulièrement la France disposent de conditions pédoclimatiques stables qui leur permettent de produire plus de grains, en particulier du blé, pour satisfaire les besoins mondiaux. Elle est ainsi capable de répondre, comme cette année, aux besoins considérables des pays du sud de la Méditerranée », mettent en avant les producteurs de grandes cultures. « A l'avenir, il faudra aussi faire appel aux innovations technologiques indispensables », ajoutent-ils.
« Orama, avec tous ses partenaires de la filière, propose également la constitution de stocks, qui contribueront à un approvisionnement régulier et sûr du marché », poursuit-elle.
« Elle propose que la France donne l'exemple avec le lancement d'un plan portant sur les silos dont la première tranche représenterait 5 millions de tonnes de capacités nouvelles de stockage. »