Une baisse importante des émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole suppose une « rupture » dans les pratiques actuelles, analyse le Centre d'études et de prospective (CEP) du ministère de l'Agriculture dans un document mis en ligne le 26 novembre 2014.
« Dans le nécessaire combat contre le changement climatique, l'agriculture peut contribuer à l'amélioration du bilan net des émissions de gaz à effet de serre (GES) en diminuant ses émissions, en stockant du carbone dans les sols ou en produisant des énergies renouvelables qui réduisent les GES par effet de substitution à des énergies fossiles », expliquent les auteurs.
Réduction du cheptel bovin...
« Sans efforts supplémentaires par rapport à la situation actuelle, les scénarios tendanciels amèneraient à des réductions limitées des émissions », de l'ordre de -10 % à l'horizon de 2030. « En améliorant l'efficience carbone des pratiques agricoles et en s'appuyant sur des leviers techniques (exemple : gestion de l'azote), la réduction des émissions pourrait être de l'ordre de 10-20 % en 2030. »
« Pour dépasser 20 % en 2030 et s'approcher du facteur 2 en 2050, il faut envisager des scénarios plus en rupture avec les modes de production et de consommation actuels. Ainsi, les scénarios les plus volontaristes (de -50 à -60 %) proposent un changement assez radical du visage de l'agriculture et de l'alimentation (réduction des pertes, du cheptel bovin, des exportations, de la consommation de protéines animales, etc.), sans toutefois atteindre le facteur 4 en 2050. »
Titre
vendredi 28 novembre 2014 - 11h26
Vous fournissez une binette, des sabots (en bois "écologique"), une serpe et un canasson au ministre et à tous ces fous furieux de l'écologie et vous leur dites de produire autant qu'aujourd'hui sans que cela coute plus cher. Tout le monde sera mort de faim et le problème sera ainsi résolu. Il faut arrêter de marcher sur la tête!