A la suite de la réunion du comité national de l'installation et de la transmission (CNIT) du 26 novembre 2014, la Confédération paysanne « salue l'engagement financier du gouvernement en faveur de l'installation/transmission en agriculture ».
« Cependant, on est encore très loin d'une gouvernance efficace. Dans les régions, les engagements pris lors des Assises de l'installation sont rarement respectés, notamment sur la pluralité des acteurs et la neutralité des points d'accueil installation et des centres d'élaboration des plans de professionnalisation personnalisés », indique le syndicat, jeudi dans un communiqué.
« Difficultés à faire reconnaître les autres acteurs de l'installation »
« Le représentant du ministre de l'Agriculture n'envisage pas “que les bonnes volontés soient écartées”. Pourtant, nous constatons, dans une grande majorité des départements, que le syndicat Jeunes Agriculteurs, imposé par la FNSEA, refuse la discussion avec les autres structures qui agissent sur le terrain, accompagnent les futurs paysannes et paysans dans toute la diversité de leurs projets, faisant des points d'accueil installation-transmission (PAIT) leur pré carré », explique la Confédération paysanne.
« Face à cette dérive récurrente, le ministère se contente de demander aux autorités traditionnelles [préfectures] et nouvelles (conseils régionaux) de veiller à ouvrir les points d'accueil installation, et à élargir la liste des conseillers pour l'accompagnement. Depuis le début du processus de révision de cette politique, la Confédération paysanne constate les difficultés à faire reconnaître les autres acteurs de l'installation et les annonces du ministre ne sont pas de nature à nous rassurer », poursuit la Confédération paysanne.
Lire également l'annonce du ministre concernant les moyens affectés à la politique en faveur de l'installation et de la transmission en agriculture