Les tarifs réglementés du gaz devraient enregistrer une hausse inférieure à 0,5 % le 1er janvier 2014, a-t-on appris le 6 décembre 2013 de source proche du dossier, confirmant une information du journal Le Figaro.
Ces tarifs encadrés par l'Etat concernent les 9 millions de foyers restés fidèles aux tarifs réglementés proposés par l'opérateur historique GDF Suez et des régies locales, sur un total de 11 millions de ménages français abonnés au gaz.
Interrogé par l'AFP, GDF Suez n'a pas souhaité commenter ces informations.
Au 1er décembre, les tarifs du gaz avaient baissé en moyenne de 0,13 %, profitant d'une tendance baissière des prix du pétrole, après une nette hausse de 0,6 % le mois précédent, selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
Les tarifs réglementés du gaz naturel sont révisés tous les mois depuis l'introduction à la fin de 2012 d'une réforme qui avait permis d'amorcer une légère détente des prix de cette énergie. Ceux-ci avaient flambés de 80 % entre 2005 et le début de 2013.
Mais les ménages abonnés au gaz seront soumis à partir de l'an prochain à la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), dont ils étaient jusqu'ici exemptés, dans le cadre de la mise en place de la contribution climat-énergie ou taxe carbone.
Selon un récent rapport parlementaire du député socialiste Christian Eckhert, la hausse qui doit être effective en avril 2014 correspond à 1,41 euro du mégawattheure en 2014, 2,93 euros en 2015 et 4,45 euros en 2016.
Au 1er décembre, le tarif (B1) pour un ménage se chauffant au gaz était compris entre 56,80 et 60,40 euros TTC du mégawattheure suivant les zones géographiques. La hausse du gaz provoquée par la taxe carbone avoisine donc pour ces consommateurs environ 7,5 % sur trois ans.