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Grande distribution alimentaire

Le comportement des enseignes « préoccupe » l'Autorité de la concurrence

Publié le mardi 07 décembre 2010 - 16h52

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L'Autorité de la concurrence juge « préoccupant » le niveau de concentration de la grande distribution alimentaire dans certaines zones et donne six mois à un an aux acteurs du secteur pour lever un certain nombre d'obstacles à la concurrence, faute de quoi elle s'adressera au législateur, a-t-elle annoncé mardi.

 

Dans un avis, l'Autorité recommande à la grande distribution de mettre un terme à des « barrières comportementales » à l'entrée de concurrents, comme le gel de foncier commercial, mais aussi de « favoriser la mobilité des magasins indépendants entre enseignes concurrentes, entravée aujourd'hui par des contrats trop longs et trop rigides ».

 

L'Autorité juge en effet « préoccupant le niveau de concentration de certaines zones de chalandise » et constate qu'il est « aujourd'hui très difficile de créer de nouveaux magasins ».

 

La loi de modernisation de l'économie (LME) de 2008 a transformé le Conseil de la concurrence en Autorité de la concurrence et lui a conféré de nouveaux pouvoirs, dont celui de s'autosaisir pour réaliser des enquêtes sectorielles.

 

L'Autorité a notamment décidé d'en faire usage pour le secteur de la distribution alimentaire, où les acteurs s'expriment peu de peur de représailles.

 

L'Autorité s'est également autosaisie à propos de la pratique récente dite de « management catégoriel », par laquelle un distributeur délègue à un fournisseur l'animation d'un rayon, par exemple à un fabricant de sodas pour les boissons gazeuses ou de yaourts pour les produits frais.

 

Elle souligne le risque d'une éviction de fournisseurs concurrents, ou de transmission d'informations sur d'autres fournisseurs qui offriraient au « capitaine de catégorie » un avantage concurrentiel.

 

L'Autorité, qui n'a pas constaté pour l'instant de dérives, note néanmoins l'opacité qui entoure ces pratiques et appelle à la préparation d'un « code de bonnes pratiques » sous l'égide de la Commission d'examen des pratiques commerciales« (CEPC).

 


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