Lors de leur congrès les 19 et 20 février 2014 à Nantes (Loire-Atlantique), les producteurs de céréales et d'oléoprotéagineux d'Orama attendent des réponses concrètes de la part du ministre de l'Agriculture concernant le plan de compétitivité qu'ils ont proposé après les « décisions pénalisantes adoptées » pour l'application en France de la nouvelle Pac 2014-2020.
« Nous subissons une nouvelle réforme avec les grandes cultures comme variable d'ajustement, ça fait beaucoup. Nous souhaitons que les efforts qui sont faits ne soient pas confisqués », a insisté mercredi Philippe Pinta, président d'Orama, lors de la présentation à la presse du Sommet du végétal.
Le syndicat des grandes cultures entend « aller de l'avant » et demande notamment, pour 2015 une MAE (mesure agroenvironnementale) spécifique pour les exploitations en zones intermédiaires à faible potentiel durement affectées par la nouvelle Pac. Seraient concernées les zones avec un rendement de référence en blé à 60 q/ha, soit 2 millions d'hectares.
Cette MAE serait fondée sur le cahier des charges de la MAE nationale « systèmes de grandes cultures » mise en place dans le cadre de la Pac 2014-2020, mais avec des dispositions particulières sur les IFT (indice de fréquence de traitement), le nombre de cultures dans l'assolement... Elle devra aussi tenir compte des PDRR (programme de développement rural régional) mis en place d'ici au printemps.
Orama souhaite aussi que soit facilité le libre accès aux moyens de production indispensables, la simplification de la prise en compte des enjeux environnementaux. L'organisation veut aussi « éviter les distorsions de concurrence supplémentaires résultant de la nouvelle Pac dans l'application du verdissement et la mobilisation de l'enveloppe affectée aux paiements redistributifs ».
popey16
jeudi 13 février 2014 - 17h51
*beber 40 a raison il nous faut la liberte d assoler librement en fonction des sols .avec un hiver tres humide nos sols hydromorphes en monoculture de mais sont proteges par les tiges broyees de l erosion .le professeur le foll veut nous obliger a l agroecologie c est de l ideologie anti economique.et les conseilleurs ne sont pas les payeurs.