La FNSEA n'ira pas «au Grenelle de l'Environnement si les agriculteurs sont au banc des accusés», a déclaré son président Jean-Michel Lemétayer, mercredi lors d'une rencontre avec la presse.
«Le Grenelle de l'environnment ne doit pas être que le problème de l'agriculture», a estimé M. Lemétayer.
Le président de la FNSEA attend les débats des premiers groupes de travail qui vont se mettre en place avant la fin du mois pour prendre une décision définitive même si il a reçu l'assurance du gouvernement de pouvoir y participer.
Auparavant, il doit rencontrer le ministre de l'Ecologie Alain Juppé, peu de temps après le deuxième tour des élections législatives, si celui-ci est élu député de la Gironde et confirmé dans ses fonctions ministérielles, a assuré le président de la FNSEA.
«Mais les choses se préparent, notamment par des réunions à l'Elysée», a ajouté M. Lemétayer assurant qu'il avait des «rapports très bons» avec le nouveau président de la République Nicolas Sarkozy et que Christine Lagarde «porte bien le costume de ministre de l'Agriculture».
Au Grenelle de l'Environnement, la FNSEA «accepte» qu'il y ait un débat sur les OGM et un possible moratoire, a ajouté M. Lemétayer.